Voilà, on y est. A vrai dire on y est depuis quelques mois déjà, mais comme l'impression, personnellement que l'échelle de valeurs défendue par nos gouvernants est exposée en plein jour.
Quand la consommation de masse est érigée au rang d'acte citoyen, et que la culture, l'animation sont considérées comme un trouble à l'ordre public.
Quand on organise les achats de Noël, en préparant tout le monde à ne pas se rencontrer pour les échanger
Quand on incite les commerçants à consommer en ligne en sachant pertinemment que la force de frappe sur ce domaine n'est pas en leur faveur.
Quand on nous pousse à avoir peur du contact humain, sans rien prévoir pour le retrouver.
Parce qu'on sait bien que cette période était prévue, on l'avait vue venir, elle était annoncée. On sait aujourd'hui ce qui favorise une pandémie. On sait qu'en continuant ainsi on prépare la prochaine. Mais rien ne change...
Pas l'habitude de me répandre, mais quand on prévoit simplement, dans le respect des gestes barrières, des animations tournées vers la rue, favorisant la déambulation, juste pour faire passer un peu de beauté et de joie dans des journées trop vite obscurcies, il faut savoir que nos autorités nous en empêchent, pour éviter les "regroupements" ! En plein air... où sont les études qui montrent qu'il estplus dangereux d'assister pendant 10 min à un spectacle sur un coin de trottoir que de s'entasser dans une grande surface ?
Pourquoi un grand magasin a le droit de faire des animations en intérieur qui nous sont refusées ?
Parce qu'on a sûrement le bras moins long que certains et que ça ne participe sans doute pas assez au PIB.
Mais le moral, la culture, le plaisir de découvrir ne se mesurent pas.
Alors on ne fera rien (ou presque) en animations. On continue de vous faire passer de la cuisine et du vin chaud, subventionnés pour tenir le coup en retenant sans doute qu'on nous a sauvés par les aides, sans un regard pour certains secteurs "inutiles" de l'économie.
J'arrête parce que c'est lourd.
A+
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